En Afrique, en Asie, en Europe et aux Etats-Unis, des traductrices et des traducteurs ont choisi de réécrire, dans leur propre langue, les œuvres littéraires d’Assia Djebar et devenir ainsi sa voix.
Comment ont-ils procédé ? De quelle manière ont-ils pu contourner les difficultés liées au style poétique et au contexte socioculturel et historique de l’écrivaine ? Comment ont-ils géré la trace d’autres langues, en l’occurrence l’arabe et le berbère, présentes dans le français d’Assia Djebar ?
Le bien-être de la vie : est un ouvrage qui fait ouvrir les yeux des aveugles de tous ceux qui sont dans le désordre absolu, qui est le mensonge omniprésent de la vie. Puisqu’aucun ne peut dire qu’il est dans le bien, alors qu’il fait du mal aux autres
Bien que le monde moderne semble bien se porter pour perdurer encore longtemps, des villageois au mode de vie tribale existe encore et tentent de résister à la globalisation. Cependant, un fils prodigue, de retour d’un voyage du nouveau monde, rapporte avec lui la modernité. Leur champ existentiel se voit alors chamboulé. Travail comme culture se voient supplantés par de nouveaux paramètres. Les villageois ont changé, et ressemblent de plus en plus aux gens du nouveau monde…
Le lecteur peut trouver un autre aspect de l’écriture dans cet ouvrage c’est celui de se sentir redevable à un héritage intellectuel immense, cette réserve spirituelle et intellectuelle pleine de lumière, de bonheur et de bien-être de l’homme, cette grande fierté est l’œuvre de l’homme lui-même qui était l’objet de ma critique sur sa façon d’être et de gérer le monde.
Georges Marçais est issu d’une famille d’artistes et hommes de lettres. Il étudie la peinture à l’Ecole des Beaux arts de Paris avant d’effectuer, à l’âge 26 ans, un voyage à Tlemcen où son frère William est enseignant à la Médersa. Cette rencontre avec l’histoire et l’art musulman maghrébin est déterminante.
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