L’auteure ne traque pas “l’absolu”. Elle se situe à la fois en deçà et au-delà de toute idéologie constituée qui pourrait servir de gradimètre à l’imposition d’un sens univoque. Son écriture s’apparente à une phénoménologie des mémoires brisées, meurtries, atrophiées, recomposées au présent de génération en génération, fût-ce sous forme de bribes.
L’œuvre de Leïla Sebbar peut d’abord être lu comme une pédagogie de la liberté et de la possible résilience des traumatismes qui ont initié et accompagnent toujours la migration vers le Nord dans son mouvement de sédimentation constatée.
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